La rose est la plus belle fleur de tout jardin floral. La diversité des variétés de roses disponibles aujourd’hui permet de créer des arrangements floraux étonnants. Dans tous les cas, elles sont très attrayantes, qu’elles soient plantées dans des roseraies discrètes ou parmi d’autres fleurs. Toutefois, cette magnificence exige des sacrifices importants. Le processus de multiplication des roses n’est pas simple. Cette fleur est vulnérable et doit être protégée de l’environnement extérieur. Les roses ne souffrent pas seulement du mauvais temps et des insectes. Ils tombent souvent malades. Quelles sont les maladies des roses, comment les traiter et comment les prévenir ? Tel est le sujet de notre article.
La rouille, une maladie du début du printemps
C’est quoi ?
C’est au cours des printemps doux et humides que les rosiers sont les plus sensibles à la rouille. Le problème survient alors que les plantes sont encore en fleurs. Les particules se présentent sous la forme d’une masse poudreuse orange. On les trouve près du feuillage et dans la région du collet des racines.
En été, la maladie est visible sur la face inférieure du feuillage. Des taches rougeâtres caractéristiques apparaissent. La présence de ces sporonodes a un impact délétère sur l’ensemble de la plante. Ses capacités et ses fonctions sont altérées : photosynthèse et métabolisme. Au fur et à mesure que la maladie progresse, la plante perd son aspect esthétique. Les feuilles, les fleurs et les plantules se déforment et se découragent.
Comment s’en prémunir ?
Il est essentiel de respecter trois principes fondamentaux. Chaque année, à la fin de l’été, il est nécessaire de réduire les arbustes en éliminant les branches et les fleurs pourries. Ensuite, il est indispensable de traiter les plantes avec de la bouillie bordelaise ou du sulfate de cuivre (3%), à l’approche de l’automne. Enfin, les roses doivent être pulvérisées avec des composés qui stimulent l’immunité des plantes, conformément aux instructions. Zircon, Immunocytophyte, etc. sont des alternatives appropriées.
Comment se débarrasser de la maladie
Cette maladie est combattue par les mesures suivantes :
- Les branches affectées doivent être coupées ;
- Les feuilles sont ramassées et doivent être incinérées ;
- Le terrain est replanté ;
- L’application d’une solution de savon au cuivre tout au long de la saison de croissance.
Remèdes populaires
Il est possible d’essayer d’éradiquer la rouille avec le remède suivant. Mélangez une cuillère à soupe de bicarbonate de soude, une cuillère à soupe de détergent à vaisselle, une cuillère à soupe d’huile végétale, un gallon d’eau et un comprimé d’aspirine dissous dans l’eau. Ce mélange doit être arrosé sur la végétation environ une fois toutes les 1 à 2 semaines.
La tache noire – une maladie estivale pour les rosiers
Cette maladie est plus fréquente dans les régions où les pluies sont fréquentes au cours de la deuxième moitié de l’été. Au début, seules de petites taches sombres sont visibles. À la fin du mois de juillet, elles peuvent déjà s’être agrandies et avoir produit des spores. Ensuite, les feuilles commencent à tomber, en commençant par le feuillage le plus haut et en progressant vers le bas. Lorsque la maladie est très répandue, le feuillage s’assombrit complètement. Elles commencent à se dessécher et finissent par tomber.
Les spores et le champignon de ce pathogène passent l’hiver avec succès sur les feuilles et les tiges de la plante.
Comment l’éviter ?
Chaque automne, toute la végétation doit être pulvérisée avec du sulfate de cuivre à 3 %. Cette procédure doit être effectuée avant de couvrir les plantes pour l’hiver. Le système de prévention des maladies comprend les mêmes mesures que le traitement des maladies.
Mesures de contrôle
Elles comprennent l’élimination de toutes les parties malades de la plante. Les feuilles sont ramassées et incinérées avec les jeunes plants. En outre, il convient de procéder à une excavation, de préférence avec le retournement de la strate.
Remèdes populaires
Il convient de noter d’emblée que l’utilisation de remèdes populaires pour traiter la tache noire sur une rose a peu de chances d’être efficace. De nombreux jardiniers en ont fait l’expérience. En revanche, ces remèdes sont excellents pour la prévention.
La plante peut être pulvérisée avec un mélange d’eau et d’iode. Le dosage de ce dernier est de 1 millilitre, ce qui suffit pour 400 ml de liquide. Une autre méthode consiste à hydrater avec une solution de niébé. Diluez-la dans une proportion d’environ 1:10, puis laissez-la infuser pendant quelques jours. Cette irrigation est permise entre l’enlèvement de la couverture hivernale et l’éclosion des fleurs.
La plante entière peut être traitée avec une décoction de tiges d’ail et d’oignon. Environ 30 à 40 grammes de ces déchets sont versés dans une casserole d’eau bouillante. La solution doit ensuite infuser pendant au moins six heures.
L’oïdium : une maladie qui affecte les rosiers mais pas que
Cette maladie est bien connue de tous les jardiniers et cultivateurs. En réalité, elle affecte non seulement la flore, mais aussi une grande variété d’autres produits.
La manifestation extérieure de cette maladie est la présence d’une substance poudreuse, comme l’indique son nom. Elle peut être de couleur grise ou blanche. La quasi-totalité de la partie supérieure de la plante est atteinte par cette maladie.
Mesures de précaution
Il existe plusieurs tâches fondamentales :
- Il ne faut pas laisser les rosiers se densifier.
- Il est essentiel d’éclaircir la végétation.
- Les engrais azotés doivent être appliqués en respectant scrupuleusement le calendrier.
- Si vous sursaturez le sol, surtout après le milieu de l’été, vous provoquerez des maladies.
- Les fongicides doivent être appliqués lorsque les tiges florales sont encore en développement.
Au début de la seconde moitié de l’été, il faut appliquer du sulfate de potassium.
Comment contrer cette maladie ?
Les mesures les plus simples, mais les plus cruciales, seront efficaces : tailler toutes les branches malades, ramasser et brûler le feuillage. Le sol n’est retourné qu’à l’occasion de la rotation de la strate. Ainsi, les agents pathogènes seront privés d’oxygène et risquent de périr. Pendant le réveil ou la dormance du buisson, on applique du sulfate de cuivre ou du sulfate de potassium combiné à du sulfate de cuivre. Le soufre colloïdal (1 % de suspension) et la soude (50 grammes de substance pour 10 litres d’eau) sont également utilisés pour la pulvérisation.
Remèdes populaires
Ce problème étant très répandu, il existe de nombreuses solutions. La solution zonale est l’une des méthodes testées. Elle se compose de 10 litres d’eau et d’un kilogramme de charbon de bois pulvérisé. Le liquide doit être tiède. Le remède doit être infusé pendant au moins trois jours, en l’agitant toutes les 24 heures.
La péronosporose est une maladie liée aux conditions météorologiques
Les experts observent que cette maladie affecte le plus souvent les variétés de rosiers hybrides de thé. Les plantes situées à l’ombre et ayant une mauvaise circulation d’air souffrent généralement de cette maladie. Le problème se manifeste généralement pendant les périodes de forte humidité et de brusques baisses de température.
Les symptômes de la maladie sont les suivants. Au début, des taches de forme irrégulière apparaissent. Elles sont de couleur violette ou rouge. La maladie provoque le flétrissement et la diminution du feuillage. Il se recroqueville et finit par dépérir. Les tiges deviennent cassantes et les fleurs commencent à se faner et à s’assombrir.
Sur la face inférieure de la feuille, visible à la loupe, se trouve une plaque ressemblant à une toile d’araignée.
Comment éviter cette maladie ?
La péronosporose peut être évitée. Il faut régulièrement enlever les mauvaises herbes et détruire le feuillage tombé. Cela concerne aussi bien les branches atteintes que les plantes entières.
Chaque automne, la strate doit être remise en culture avec un retournement complet. Les engrais contenant de l’azote doivent être utilisés avec prudence et modération. La surveillance du sol, de la ventilation et de la température est essentielle. Il est essentiel d’éviter de mettre de l’eau sur le feuillage lors de l’arrosage des plantes.
Comment la maladie est couramment éradiquée ?
Il y a longtemps, les arbustes étaient traités contre le faux oïdium avec des décoctions de prêle, de tiges d’ail, de charbon de bois, d’iode et de lait. Voici comment préparer ce dernier remède : Ajouter 1 litre de lait écrémé et jusqu’à 10 gouttes d’iode à 5 % à 9 litres d’eau.
La décoction de prêle se prépare comme suit. Il faut préparer 1 kg de plante brute ou 150 g de plante desséchée. Faire tremper la matière première dans 10 litres d’eau pendant une nuit. L’infusion doit ensuite mijoter pendant environ 30 minutes. Une fois refroidie, la substance doit être filtrée et diluée dans un rapport de 1:5.
L’anthracnose – un problème de printemps frileux
Cette maladie, bien que très répandue, n’a pas encore fait l’objet d’études exhaustives. Les premières manifestations sont de petites taches sombres. Elles peuvent laisser perplexe et être confondues avec des taches noires. Cependant, les zones se modifient avec le temps. Elles deviennent rouges, violettes ou brunes. Généralement, leur centre est plus pâle et il arrive qu’une cavité s’y forme.
La prévention
La taille est une pratique obligatoire. Elle concerne toutes les zones sensibles, y compris les tiges et le feuillage. Ensuite, tous les déchets doivent être incinérés, ce qui empêchera le champignon de se propager.
Chaque automne, il est nécessaire de nettoyer les arbustes et la zone environnante. Cela permettra d’éviter toute récidive.
Comment résoudre le problème ?
Lorsque des traces d’anthracnose sont détectées sur les rosiers, il est impératif d’administrer immédiatement des traitements microbiologiques.
Brûlure infectieuse – le problème des fleurs blessées
Cette maladie peut infecter le rosier pendant sa période de repos, en automne ou au printemps. En l’absence de soins adéquats, par exemple, les spores du champignon pénètrent dans les tiges par les fissures causées par les fortes gelées. L’infection peut également se produire par des incisions causées par une mauvaise taille ou un traitement ultérieur. Le manque de ventilation et l’humidité excessive contribuent également à la propagation de l’infection. En outre, une fertilisation tardive avec des substances azotées peut aggraver la situation.
Cette affection est également connue sous le nom de malignité des tiges. Elle se manifeste par des lésions sombres sur les tiges qui tuent les jeunes plants. Avec le temps, on peut observer des taches noires sur les lésions, qui favorisent la propagation de la maladie.
Traitement contre la brûlure infectieuse
La végétation ne doit en aucun cas se refroidir. Cela entraîne la formation de fissures par lesquelles l’infection se propage.
Deuxièmement, le recouvrement doit être effectué de manière ponctuelle et dans des conditions appropriées. Les températures ne doivent pas dépasser 100 degrés Celsius et le taux d’humidité doit être modéré.
Avant de couvrir le sol, il est essentiel de le préparer avec des produits spéciaux, tels que le liquide bordelais (1 %) ou le sulfate de cuivre (3 %).
Avant chaque taille de rosier, il est indispensable de désinfecter les instruments.
À partir de la deuxième partie de l’été, il faut appliquer de l’engrais potassique par pulvérisation.
Comment manipuler ?
Les tiges déjà endommagées par la maladie doivent être enlevées dans leur intégralité. Toutefois, il est essentiel d’éviter d’endommager les lésions. Un couteau pointu, tel qu’un couteau à papier, doit être utilisé pour dégager les tissus sains des petites incisions. Elles sont ensuite enduites de vernis horticole. Chaque semaine, le fongicide « HOM » doit être appliqué sur les arbustes malades.
La pourriture grise est un champignon parasite très répandu
Ce problème est causé par une culture trop dense, un air froid et une humidité élevée, ainsi que par l’utilisation inappropriée d’engrais azotés. Les taches grises sont le principal symptôme de cette maladie. Elles sont visibles sur toutes les parties de l’arbuste, y compris les feuilles, les fleurs, les tiges et même les jeunes plants. Au fur et à mesure que la maladie progresse, ces taches commencent à se décolorer, à se décomposer et à mourir.
Comment mettre en œuvre les mesures de prévention ?
L’aération constante du sol fait partie des précautions à prendre. De plus, le paillage est essentiel. En outre, il est nécessaire d’appliquer des engrais qui empêchent la reproduction des champignons. Il s’agit notamment des produits contenant du manganèse. Ils stimulent les mécanismes d’oxydation de la plante.
La thérapie
Elle dépend du stade d’évolution de la maladie. Si elle débute, les mesures suivantes doivent être prises :
- Toutes les parties et branches malades doivent être éliminées ;
- La végétation doit être maintenue dans un environnement aride.
- Si la plante est déjà gravement atteinte, des substances spéciales sont nécessaires. Il est nécessaire de pulvériser les roses avec une solution. Il existe également la mesure la plus extrême. Les arbustes doivent être pulvérisés avec de la bouillie bordelaise, toutes les deux semaines.
Pratiques populaires
En général, les décoctions ou les infusions modérées sont inefficaces contre cette maladie. Comme d’autres maladies fongiques, la pourriture grise peut être prévenue ou éradiquée avec une infusion de prêle.
Le rosier est une plante à la fois épineuse et délicate. Cela ne doit pas vous empêcher de cultiver cette plante, car elle est sensible à de nombreuses maladies. Il suffit de savoir quoi et comment faire pour surmonter les maladies. Vous aurez alors dans votre jardin des monarques floraux d’une beauté incomparable.
